2003. La création du SNAT et les premières années
Le Syndicat National des Artistes tatoueurs (SNAT) est une association loi de 1901 créée en 2003 (Journal Officiel du 24 mai 2003).
Deux figures bien connues du tatouage français sont à l'initiative de ce projet : Tin-tin (Paris) et Rémy (Etampes).
Leur objectif est ambitieux : regrouper des tatoueurs ayant pour but la défense et la reconnaissance du tatouage artistique et créatif en France, et faire reconnaître le tatoueur créatif comme un artiste à part entière auprès de l'Etat et du Fisc.
Le tatoueur français a en effet la réputation d'être de caractère individualiste. C'est pourtant cette dispersion qui l'a empêché d'être entendu jusqu'ici par les pouvoirs publics, malgré des revendications qui datent alors de plus de 20 ans. Au-delà du morcellement du tatouage français, l'imperméabilité de l'administration représente depuis toujours un mur difficile à entailler.
Quelques semaines après sa création, le SNAT propose en téléchargement libre et gratuit une Charte d'hygiène (archive PDF), rédigée en collaboration avec un professionnel de la santé.
Jusqu'en 2008, date de publication du premier décret apportant des règles sanitaires officielles à la pratique du tatouage, le document est utilisé comme référentiel par différentes administrations de contrôle.
Parallèlement à la diffusion de cette Charte, les représentants du SNAT, en particulier son président, Tin-tin, assistés de Maître Benjamin Mercier, Avocat à la Cour de Paris, et soutenus par le député-maire d'Etampes, M. Franck Marlin, s'efforcent d'appeler l'attention du Gouvernement et des pouvoirs publics sur les suppliques des tatoueurs français :
interpellation des Ministres de l'économie, de la santé, de la justice, coopération avec l'AFSSAPS (devenue depuis l'ANSM, Agence nationale de sécurité du médicament et de produits de santé) et la DGCCRF (Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes) sur les questions liées aux encres de tatouage, alerte des médias et de l'opinion publique sur des projets de réglementation inadaptés, mise à disposition d'un forum en ligne...
En novembre 2004, le syndicat lance une pétition (archive PDF) "contre les mesures bientôt imposées aux tatoueurs".
Le 13 décembre 2004 marque un pas concret du SNAT : le président du syndicat est reçu au Ministère de la santé. Il repart avec la promesse d'être associé aux projets de règlementation esquissés par les services ministériels.
Suite à cette rencontre, Tin-tin tente de reprendre contact règulièrement, par téléphone et par courrier, avec l'Attaché parlementaire qui l'a reçu.
Il continue parallèlement à coopérer avec les services de l'AFSSAPS sur les alertes sanitaires.
Dans le même temps, le dossier TVA suit son cours : L'avocat du SNAT, Maître Mercier, intervient auprès des adhérents ayant entamé une procédure de demande de "restitution du trop perçu sur les trois dernières années" auprès des services fiscaux.
Malgré les sollicitations répétées de Tin-tin durant plusieurs mois, le Ministère reste silencieux : Afin de secouer les volontés politiques, l'idée d'une action de type manifestation se dessine doucement...
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