Pratiques sauvages ou non conformes : Quoi faire ?

En 2020 et 2021, les tatoueurs professionnels ont dû interrompre leur activité durant de longs mois, contraints par les mesures liées à la pandémie.
Pourtant, alors même que la profession respectait scrupuleusement les règles et offrait une partie de ses stocks de masques et gants aux soignants, les pratiques sauvages se sont multipliées : tatouages réalisés à domicile, interventions clandestines, soirées illégales, évènements et installations non déclarés dans des campings, des discothèques, etc…
Paradoxalement, la crise sanitaire n’a pas freiné ces dérives, elle les a même vu se renforcer. Le constat aujourd'hui : une concurrence déloyale, dangereuse et une fragilisation économique inédite, au mépris total de la santé publique et de la responsabilité collective.

Qu’il s’agisse d’interventions illégales à domicile ou de prestations réalisées dans des locaux inadaptés et hors cadre légal, les moyens d’action restent limités, mais ils permettent néanmoins de mobiliser les autorités compétentes et d’aboutir à des sanctions :

• Informer l'ARS de toute activité, lieu ou évènement manifestement non conforme : La répétition des démarches peut parfois déclencher une procédure.
• Saisir les services de police ou de gendarmerie (À noter : Le maire de votre commune a également qualité d'officier de police judiciaire.)
• Transmettre le dossier à la Répression des fraudes ou contacter la DREETS locale (service Concurrence, Consommation et/ou Répression des fraudes)
• Porter plainte si vous êtes victime vous-même.
  Si vous ne pouvez/ne souhaitez pas vous déplacer, ou si vous êtes seulement témoin, vous pouvez adresser un courrier directement au procureur de la République.

BD réalisée par Ted Implanted pour la plaquette de prévention éditée par l'ARS IdF

~

Lien vers cet article :
http://www.snat.info/articles/51950-apres-l-epidemie-un-autre-fleau-sevit