Après l'épidémie, un autre fléau sévit !
(Mis à jour le 19 mai 2021)
Face à l'épidémie de Covid-19, les tatoueurs professionnels ont été contraints de cesser leur activité pendant 20 semaines entre le 15 mars 2020 et le 18 mai 2021, leurs établissements étant visés par trois périodes d'interdiction d'accueillir du public.
Cette contrainte s'est appliquée à TOUTES LES ACTIVITÉS DE TATOUAGE sans exception : Studios ouverts au public ou ateliers privés, aucune dérogation n'étant admise.
Malgré ces mesures sanitaires d'urgence, et alors que la majeure partie des professionnels du tatouage ont fait don de leurs stocks de matériel de protection (masques, gants, etc.) sans savoir si et quand ils pourraient reprendre leur activité, de nombreux témoignages ont rapporté la multiplication des pratiques sauvages pendant l'épidémie : Des non-professionnels, évidemment non formés aux conditions d'hygiène et de salubrité comme l'exige pourtant la loi, ont proposé de réaliser des tatouages dans des locaux d'habitation ou même de se déplacer à domicile pour tatouer !
BD réalisée par Ted Implanted pour la plaquette de prévention éditée par l'ARS IdF
Ces pratiques sont la peste du tatouage depuis déjà de nombreuses années : Comment pourrait-on encore les tolérer dans un contexte sanitaire aussi inédit ?
Les tatoueurs doivent faire face à cette concurrence déloyale et dangereuse tout au long de l'année : Devant désormais affronter des difficultés économiques sans précédent, les tatoueurs clandestins (souvent des "scratcheurs") continuent de faire du profit au détriment de toute responsabilité sanitaire et collective.
Les tatoueurs clandestins et/ou "à domicile" (= se déplaçant au domicile des clients OU exerçant dans des locaux non déclarés) n'ont aucun scrupule à agir.
Les recours sont limités mais peuvent contribuer à freiner ce fléau en entraînant une intervention des pouvoirs et des éventuelles sanctions :
- Alerter les autorités de police ou de gendarmerie
(NB. Le maire de votre commune a qualité d'officier de police judiciaire !) - Signaler le problème à la Répression des fraudes ou contacter la DIRECCTE locale (= Répression des fraudes et inspection du travail)
- Porter plainte (si vous êtes victime vous-même)
Si vous ne pouvez/ne souhaitez pas faire un dépôt de plainte sur place et/ou que vous êtes témoin d'un problème, vous pouvez écrire au procureur de la République.
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Lien vers cet article :
http://www.snat.info/articles/51950-apres-l-epidemie-un-autre-fleau-sevit
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