Omniprésent dans les médias, qualifié de phénomène de mode depuis plus de 35 ans... Le tatouage est loin d'être un phénomène récent : Son histoire universelle, à la fois ancestrale et contemporaine, révèle en revanche une popularité considérable depuis la fin du 20ème siècle.
À la croisée de l'imaginaire et du symbolique, le tatouage a marqué toutes les cultures du monde, des Celtes aux Japonais en passant par les Égyptiens et les Polynésiens. On sait que les hommes de la préhistoire se marquaient déjà le corps, comme celui d'Otzï, conservé dans les glaciers autrichiens pendant plus de 5000 ans, avec ses 61 marques encrées. Des tatouages figuratifs ont même été découverts en 2018 sur des contemporains d'Otzï.
Véritable phénomène de société depuis le début du 21ème siècle, le tatouage est aujourd'hui un art apprécié et reconnu de tous.
Le nombre de tatoués, de tatoueurs et d'événements continue d'augmenter, relayé par les multiples relais médiatiques, jusqu'aux musées du monde entier, dont les expositions attirent un vaste public.
À la question "Le tatouage est-il un art ?", 55% des français répondent Oui : 80% des 18-24 ans et 68% des 25-34 ans approuvent cette opinion. (Sondage IFOP, janvier 2017)
Tout le monde s'accorde à parler du tatouage en tant que 10ème art : La richesse des graphismes et des techniques a permis l'émergence de véritables courants artistiques, issus de toutes les régions du globe.
Ils influencent la dernière génération de tatoueurs qui, comme les photographes ou les auteurs de BD en leur temps, peinent à voir leurs créations artistiques reconnues en tant que telles par l'Etat... Qui expose paradoxalement dans ses musées nationaux "l'art du tatouage" !
(c) www.snat.info